dimanche 13 février 2011

jeudi 10 février 2011


Petite perle avec un copain de Clément, hier soir dans la voiture.
Shreelekha le dévisage un peu directement, et il dit que ça lui fait drôle, sa tête toute noire. Shreelekha me regarde et me dit "il a dit que je suis toute noire"; je lui réponds "il l'a pas dit méchamment, il n'a peut-être juste pas l'habitude d'avoir des copains noirs".
Le petit d'acquiescer (il en a bien dans sa classe, mais ne leur a pas encore parlé) et de dire : "je vais parler avec eux maintenant"
De petites barrières, juste l'habitude...
Ces deux là, en particulier, font la paire...ils ont une relation particulière dans la famille, proches en âge, tempérament de feu...ils s'aiment comme ils se haïssent, c'est très exacerbé entre eux, parfois insupportable quand ils se chipotent pour tout et n'importe quoi, parfois magique quand ils trouvent un terrain de complicité!

mercredi 9 février 2011

C'est plus des lutins, c'est des gnômes....

petit quart d'heure de rire quand je visionne leurs exploits du mercredi!

C'est moins sérieux que le post de Marianne qui m'a fait réfléchir ce matin, mais je suis adepte de la rigolo-thérapie, et je me dis toujours que tant que mes enfants vivent de tels moments de délire, c'est qu'ils vont bien!

Et c'est très net chez Shreelekha qui souvent oublie complétement tous ces enjeux et réflexions d'adultes autours de l'adoption, et se marre tout simplement, comme tout enfant de son âge.
C'est le grand trésor de l'enfance, cette capacité à rire, à passer des cris aux rires, de la "haine" entre frères et soeurs (du moins en apparence, cette envie de "s'étriper" qu'ils expriment parfois les uns par rapport aux autres) aux délires communs....

dimanche 6 février 2011


2 ans qu'elle est rentrée dans notre vie, dans notre famille par un coup de fil...
1 ans qu'on a obtenu le jugement...
8 mois qu'elle partage notre existence...(je m'étais trompée, en janvier, ça ne faisait que 7 mois)

Beaucoup beaucoup de joie, de rires et fous rires, et je crois que ça n'est pas fini!

Une réalité de la progressivité de l'attachement plus délicate, qui n'engendre aucune souffrance pour nous, mais dont je me dis souvent qu'il vaut mieux en être prévenu, et que ça doit vraiment pas toujours être facile à vivre pour un premier enfant!

Quand je passe d'un blog à l'autre (de familles adoptives), je trouve qu'on a un bon aperçu des réalités de cette aventure : inquiétudes diverses et variées (alimentation, école, apprentissages, santé, attachement...), et je trouve que c'est une richesse de partager ça entre nous et avec les familles en attente; ça met des images et des mots sur une réalité!

Je pense souvent aux familles en attente, si longue (belle image du tunnel chez Moushette aujourd'hui), que je croise sur le blog ou le forum...
Aux familles où ça se passe si mal avec l'enfant qu'elles risquent de se refermer sur elles-même, de culpabiliser (je n'en croise pas sur esprit-inde, mais parfois sur le forum adopter un grand). Une aventure délicate où de belles choses peuvent être vécues, des drames aussi...un peu comme la vie.

mercredi 2 février 2011



Enfin pu écouter la conf d'Aubeline Vinay sur PC (mon mac censure tout ce qui vient de Dijon...???).
J'écouterais les autres petits à petit...(eh oui, j'ai repris le boulot)

Pourquoi cette conf en premier, on peut s'en douter si on suit un peu ce blog, non?

J'ai bien aimé la comparaison avec la population ordinaire adulte, ça replace les choses dans un contexte plus général.
Entendu " l'importance de la durée entre rupture et adoption qui peut avoir un effet sur le processus d'attachement (plus que l'âge à l'adoption), induire plus fréquemment cet attachement-détachement (enfant solo, évitant).
Importance pour les familles d'être averties, préparées, soutenues : l'enfant doit apprendre à être aimé, à recevoir, avoir confiance en l'adulte, être soutenu devant les difficultés. Il doit se sentir en sécurité (aimé, respecté, estimé); nécessité de construire un étayage affectif et relationnel.
Tout ça demande du temps, de la disponibilité, de la patience pour trouver, élaborer ses repères (elle parle de mini 1 an 1/2)

L'adoption, avec ses interrogations, ses souffrances, ses richesses..."


Quelques notes persos glanées lors d'une première écoute.
Bref, bien intéressant tout ça..! et plutôt rassurant en terme de délais...et puis surtout accessible pour un auditeur lambda!
pour nous, pour ma puce un peu solo avec Ludo et moi, un peu velcro avec Matthieu et Alice. Je pense que parfois, la présence de frères et soeurs, si elle est une richesse pour plein de choses, interfère aussi dans ces processus d'attachement.

Chance inestimable d'avoir le temps de s'informer sur le net, d'avoir accès à tout ce réseau "blogosphère et Cie"!!!!


mardi 1 février 2011



Tombée un peu par hasard là-dessus...pas vraiment une adoption, mais une «quête des origines» qui s’en rapproche. Je n’ai vu que les 15 premières minutes, mais ça m’a donné envie de visionner le reste.

http://sa.kewego.com/swf/p3/epix.swf?language_code=fr&playerKey=55911ece5f50&skinKey=1171a309335d&sig=iLyROoafYnb0&autostart=false


La demoiselle de Chandigarh
Christelle est professeur de français. Elle tient d’un père indien qui ne l’a pas reconnue toutes les apparences d’une femme indienne. Ce père est originaire de Chandigarh et réside aujourd’hui au Canada. Il a conçu, presqu’en même temps que Christelle, un film sur l’architecte français Le Corbusier, celui qui a dessiné ex nihilo cette même ville de Chandigarh. Christelle a été abandonnée par ses deux parents, à la naissance. Elle a rencontré son père pour la première fois lorsqu'elle avait 16 ans. Sa mère est française, elle n'apparaîtra pas dans le film. Christelle a été élevée, dans un petit bourg du Sud-Ouest de la France, par sa grand-mère dont elle porte le nom et qu’elle appelle encore “maman”. Elle n'est jamais allée en Inde où elle part aujourd'hui retrouver des membres de sa “famille indienne” qui vont découvrir son existence 30 ans après sa naissance. Trois cousins qu’elle doit voir tour à tour: un juge à la Cour Suprême ; un chirurgien du cerveau ; et un géographe, très proche du père de Christelle. Christelle verra aussi Delhi, Bénarès, le Gange, Madras, Bombay...des mots sur lesquels elle avait envie de coller des images. Car elle part à la découverte du pays de ses origines – une Inde jusqu'alors fantasmée – en quête d'une part de son identité, celle qu'elle porte sur son visage et sa peau depuis qu'elle est toute petite. De rendez-vous en retrouvailles, de cousin en cousin, jusqu'à l'arrivée du père en Inde pour quelques jours de vacances, il est toujours question de l'accueil de cette jeune femme, de sa reconnaissance et de sa place dans cette famille et ce pays. Ce voyage va devenir la farce qu’il devait être car Christelle ne se faisait aucune illusion. Il était trop tard. Et alors? Rien! Si ce n’est une création documentaire qui va se promener sur les terres de l’identité et de l’improbable. Un voyage imaginaire, tout entier dans une tête. Celle de Christelle.

Un film de Dominique Deluze
Une coproduction : France3 Sud / Xbo films / Manaba films