J'ai adoré ce film!!!

Profondément humain, très juste dans la description des relations humaines, super bien joué, beaucoup rit dans la première partie, bien émue dans la 2è...

Le film est passé inaperçu, alors que les critiques sont excellentes, dommage.

Une sobriété reçue de plein fouet

Le titre, Qui a envie d'être aimé ?, est-il vraiment un choix heureux ? Il reprend

une des premières questions du prêtre que rencontre Antoine mais évoque facilement

une de ces comédies romantiques pour trentenaires dites "à la con". C'est la difficulté

du film, attraper la main du spectateur sans trop le dérouter, raconter un

bouleversement de l'âme sans moquer une communauté religieuse aisément

caricaturée, sans filmer non plus une crise mystique salvatrice d'un monde

désenchanté. Antoine est un père de famille, un avocat, un homme "accompli".

Le Dieu qu'il rencontre n'est pas cloué à sa croix, le corps martyr. Celui

qu'il croise dans une petite chapelle près de sa maison de famille en

Bretagne, est un Christ aux liens, au regard amène et bienveillant.

L'histoire d'un homme accompli, certes, mais qui trouve à aller un peu plus loin.

Anne Giafferi raconte l'histoire de son mari, auteur de Catholique anonyme

et y entre par la biais de la famille. Par son fils, qu'on ne sait pas

comment engueuler quand il a des difficultés scolaires, mais qu'il faut engueuler.

Par la sœur un peu agitée, un peu dépressive qui trouvera bien des choses à

raconter à son psy. Par un père imposant qui n'a pas tout à fait perdu la

dureté dont il a fait preuve pour éduquer ses enfants. Le frère, absent,

moqueur, je m'en-foutiste ou méprisant. Sobrement, avec finesse, le film

montre la dureté d'une claque fraternelle lancée par-dessus la table du dîner,

la froideur d'une épouse qui a peur de ne plus comprendre son mari, le

malaise d'un père qui ne sait pas rendre son amour à son fils et la peur

honteuse d'être surpris en train de feuilleter le Pentateuque.
Eric Caravaca est un magnifique Antoine, sa douceur au sein d'une thématique

métaphysique fait que l'on reçoit le film de plein fouet ! L'ancrage contemporain

du film et l'humanisme du traitement semblent devoir faire écho dans le cœur du spectateur.

Lucie PEDROLA pour Excessif

On se bat un peu avec Clément (9 ans) qui a un goût prononcé pour le rap et écoute parfois des chansons "pas de son âge" question vocabulaire, thématique (à notre avis).

Hier soir, tout content, il m'appelle et me montre ce clip d'un de ses chanteur préféré.

Eh oui, le rap, c'est pas toujours ce qu'on pense....

"Et si je garde en moi toutes les blessures du passé
C’est pour me rappeler tout ce que tu as fais pour moi
Dans mon jardin secret les mauvaises fleurs ont toutes fanées
Le temps va tout s’en va pas l’amour que j’ai pour toi
Papa juste un mot j’irai là-bas là-bas pour toi
Papa le temps va tout s’en va pas l’amour que j’ai pour toi"

Encore une petite perle, que j'ai raconté à mes parents ce matin :

Shreel : "il va me donner combien, Papy, pour mon anniversaire?"

Moi : "la même chose qu'aux autres"

et voilà, c'est tout...la somme, elle s'en fiche en fait complètement (je ne pense pas qu'elle fasse déjà la différence entre 5 et 50 €)

Mais ces petites perches tendues pour se rassurer sur sa place dans la famille, je trouve ça trop chou!

Pendant ces vacances, 2è RDV avec une assistante sociale (encore très sympa) pour le suivi post-adoption.

Shreelekha a été super, elle a répondu aux questions, a montré comment elle gagnait au Mémory (on avait juste des amis tamouls à la maison cet après-midi là, avant de se lancer dans 3 heures de leçons de cuisine puis dégustation, miam!!!).

Bref, rien à voir avec la 1ère visite...

Notre département fait ça bien, non? En plus, l'AS téléphone à chaque fois à la maîtresse.

On attend juste un peu longuement (je trouve) des nouvelles du TGI pour la plénière.

Encore une petite anecdote qui me fait sourire (j'aime bien relire ces petites choses de la vie, et en garder une trace...)

On avait fait un changement des places à tables, car Shreelekha était à côté de son père, et ça finissait souvent en chamailleries (rires et cris) et bouderies.

Depuis quelques semaines, donc, Shreelekha entre Alice et moi, tout baigne; et il y a quelques jours, elle me demande à reprendre sa place à côté de son père, en me disant juste qu'elle aimait bien cette place, et en restant muette devant ma surprise sincère : "quoi? tu veux retourner t'asseoir prêt de ton père???"

Ca me confirme bien dans l'idée que cette relation entre elle et lui, qui prenait souvent une forme "cris et hurlements", même si ces derniers temps, c'est plutôt "cris et rires" est déjà importante dans sa vie de petite fille (je crois même qu'elle aime ça depuis le début ou presque!)

Je souris au souvenir d'une petite phrase échangée lors d'une ballade en montage...

Shreel : "j'aime bien marcher en montagne"

moi : " oui, on a vraiment de la chance avec toi, que tu aimes ça et que tu marches tellement bien!"

Shreel : "oui, parce que ma copine X (copine d'orpheu arrivée en France avec elle), peut-être qu'elle aime pas ça..."

.....

JOYEUX ANNIVERSAIRE à ma toute belle!!! (ah, ces yeux qui nous font tous craquer!)

9 ans aujourd'hui, jour de reprise scolaire...mais ils sont tous partis ce matin à l'école plein d'entrain, quelle chance!

Il y a un an, réunion EdE à laquelle nous n'étions pas, le coeur encore en attente de ce fameux voyage qui allait nous être annoncé une semaine plus tard...

En fait, on a fêté les anniv des 3 "petits" (oups, Alice va hurler si elle lit ça...et c'est vrai que la traiter de "petite" finit par être un peu décalé...) : 9, 9 et 11 ans.

Mes loulous grandissent, grandissent, bienheureux sur les chemins de leur vie!

Que leur souhaiter de plus, sinon encore quelques belles années d'enfance et puis une suite pleine de richesses et découvertes également!